L’appel à projet EUROTELL
3.Nos projets retenus
AICIM :
Le projet a pour objectif de modéliser l’information urbaine (City Information Modelling – CIM) en introduisant des indicateurs de durabilité sociale et environnementale via l’engagement citoyen, offrant ainsi aux parties prenantes un outil d’aide à la décision.
Le projet vise à faire évoluer la plateforme d’un outil statique vers un outil dynamique qui exploite les informations citoyennes en temps réel issues de ce CIM, en intégrant l’intelligence artificielle (notamment le Machine Learning) pour générer de nouvelles données et des simulations plus complètes, afin de créer un scénario urbain virtuel actif et intelligent.
BRAINMOTIONMS :
Le projet porte sur la sclérose en plaques (SEP) et le développement d’une rééducation numérique à domicile. La SEP entraîne des troubles moteurs (marche, équilibre) et cognitifs, souvent liés entre eux, rendant les tâches quotidiennes difficiles et augmentant le risque de chute.
La rééducation traditionnelle, efficace mais contraignante, combine exercices physiques et cognitifs, notamment les « doubles tâches ». Le projet propose de créer une application digitale permettant aux patients de réaliser cette rééducation directement à domicile, pour :
– faciliter l’intégration dans la vie quotidienne,
– réduire les déplacements et le temps en centre,
– offrir un accès élargi aux soins.
Les objectifs sont de développer l’application, comparer son efficacité à un simple entraînement physique, évaluer son acceptabilité par les patients et recueillir des données pour suivre la qualité des exercices. Ce projet vise à améliorer la gestion des symptômes moteurs et cognitifs des patients grâce à la technologie.
Mobipad :
Le projet vise à développer des solutions innovantes pour faciliter la navigation et l’évitement d’obstacles des fauteuils roulants électriques (FRE) dans des environnements confinés, comme les EHPAD, afin d’améliorer l’autonomie des personnes à mobilité réduite et de soulager le personnel soignant.
Il propose un système coopératif et semi-autonome capable de reconstruire l’environnement, prédire les intentions des utilisateurs, prendre des décisions en situation d’incertitude et favoriser une coopération homme-machine efficace. Les innovations incluent le contrôle partagé haptique, la coordination multi-agents et une approche système de systèmes, avec une participation active des utilisateurs pour garantir des solutions personnalisées et acceptables.
Les impacts attendus sont : meilleure qualité de vie des résidents, réduction des charges pour le personnel, technologies fiables et modulaires, et valorisation scientifique, industrielle et sociétale.
IASKENE :
Ce projet explore comment l’intelligence artificielle (IA) et la réalité virtuelle (VR) transforment la représentation et la reconstitution du corps humain, en brouillant les frontières entre biologique et virtuel. Il réunit chercheurs, artistes et étudiants pour questionner les dimensions technologiques, esthétiques, éthiques et anthropologiques de cette transformation sur scène.
Deux volets sont développés : une œuvre scénique immersive mêlant VR, réalité augmentée et images à 360°, et une œuvre dramaturgique interactive utilisant l’IA pour créer un dialogue entre acteurs humains et avatars numériques. L’objectif est de renouveler les formes narratives et sensorielles, de redéfinir la place du spectateur et de former étudiants et doctorants à ces pratiques innovantes.
QML4PM
QML4PM propose une approche innovante combinant informatique quantique et grands modèles de langage (LLM) pour anticiper les risques de maladies chroniques et permettre une intervention personnalisée. Le projet analyse des données médicales complexes tout en intégrant une dimension éthique et sociale, avec une gouvernance des données sécurisée, des interfaces inclusives, et des campagnes marketing respectueuses.
Le projet se décline en quatre étapes principales : développement de méthodes quantiques pour traiter et sélectionner les données importantes, utilisation de LLM pour interpréter et expliquer les informations médicales, création d’un système intégré et facile d’usage pour les médecins, et tests cliniques incluant l’évaluation éthique pour garantir confidentialité et transparence.
RAM3D :
Le projet RAM3D développe des procédés innovants d’impression 3D métallique et multi-matériaux via des bras robotisés collaboratifs pour la fabrication et la réparation de grands composants dans les transports durables. Il combine fabrication additive et usinage hybride pour améliorer la qualité, les performances et réduire coûts et déchets.
Trois volets structurent le projet : fabrication hybride métallique de grandes pièces, impression 3D de composites à fibres continues avec robot haute précision, et diffusion/acceptabilité technologique via formation, transfert industriel et co-conception. Les impacts attendus concernent la science (nouvelles méthodes), la technologie (procédés améliorés), l’économie (réduction des coûts et adoption facilitée) et l’environnement (optimisation des ressources, réduction des déchets). RAM3D s’inscrit dans une démarche d’innovation durable et prévoit la pérennisation par financements, valorisation industrielle et plateformes open-source.
URB-IA :
Le projet URB-IA explore comment le vieillissement démographique et la transformation numérique des villes peuvent être articulés pour mieux répondre aux besoins des personnes âgées vulnérables. Il combine mobilité durable, urbanisme intelligent et technologies immersives, avec une dimension pédagogique pour former les futurs experts.
Deux volets structurent le projet : une analyse critique des usages et régulations numériques liées au vieillissement, et des expérimentations concrètes de solutions spatiales et technologiques. Deux thèses doctorales étudient la vulnérabilité des seniors face aux technologies urbaines et l’usage de l’urbanisme temporaire et des outils numériques pour améliorer accessibilité, participation sociale et qualité de vie. Le projet vise à produire des connaissances et innovations pour des villes plus inclusives, durables et intelligentes.
PHYTOSCAN :
Le projet PHYTOSCAN vise à répondre à ces enjeux en combinant la phytochimie et l’imagerie spectrale.
Il a deux objectifs principaux :
Mesurer les liens entre la composition chimique des plantes et leur signature spectrale, pour créer une méthode non destructive de détection du stress des plantes ou pour repérer des molécules naturelles utiles comme alternatives aux pesticides.
Développer un outil d’aide à la décision pour suivre l’état des plantes, détecter les types de stress (manque d’eau, nutriments, maladies) et évaluer l’efficacité des traitements.
Le projet se déroulera en milieu urbain, dans des environnements contrôlés et non contrôlés, afin de montrer le potentiel de la ville pour une agriculture plus durable.
INNOVABRIQ :
Le projet INNOVABRIQ cherche à créer une brique écologique innovante à base de sédiments marins et de matériaux à changement de phase (MCP) capables de stocker l’énergie thermique.
Ce projet répond à deux grands enjeux :
1.Réduire l’impact environnemental du secteur du bâtiment et préserver les ressources naturelles en réutilisant des déchets de dragage comme matière première.
2.Améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments en intégrant des matériaux capables de réguler la température.
INNOVABRIQ s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire et de construction décarbonée, avec un fort potentiel de brevet ou de transfert technologique vers les industriels du bâtiment
